Les dauphins et les cétacés vivent en Méditerranée depuis des milliers d’années. Cette mer, entourée de nombreux pays, abrite plusieurs espèces de ces mammifères marins. On y trouve des dauphins communs, des grands dauphins, des dauphins de Risso et des dauphins rayés. D’autres cétacés, comme le cachalot et le rorqual commun, fréquentent aussi ces eaux. Chaque espèce a ses propres caractéristiques et habitudes.
Le grand dauphin est l’un des plus connus. Il mesure entre deux et quatre mètres de long. Son corps est gris, avec un ventre plus clair. Il vit souvent près des côtes et se nourrit de poissons et de calmars. Les groupes de grands dauphins comptent généralement entre dix et trente individus. Ils communiquent avec des sons, comme des sifflements et des clics. Ces animaux sont curieux et approchent parfois les bateaux.
Le dauphin commun est plus petit, avec un corps élancé. Il atteint environ deux mètres. Sa peau présente des motifs jaunes et noirs sur les flancs. Il préfère les eaux plus profondes et forme des groupes pouvant dépasser cent individus. Son régime inclut des poissons comme les sardines et les anchois. Sa population a diminué ces dernières décennies en Méditerranée.
Le dauphin rayé se distingue par ses lignes bleues et blanches. Il mesure autour de deux mètres et demi. Il vit en groupes de vingt à cent animaux. Ces dauphins nagent vite et sautent souvent hors de l’eau. Ils mangent des poissons et des céphalopodes. On les observe surtout au large, loin des côtes.
Le dauphin de Risso est plus grand, jusqu’à quatre mètres. Son corps est gris clair, souvent marqué de cicatrices blanches. Ces marques viennent de combats ou de proies comme les calmars, voir les dauphins à Saint-jean de Luz qu’il chasse en profondeur. Il vit en petits groupes de cinq à vingt individus. On le voit rarement près des rivages.
Le rorqual commun est un géant des cétacés. Il atteint vingt mètres de long. Son corps est mince, gris foncé avec un dessous blanc. Il se nourrit de krill et de petits poissons qu’il filtre avec ses fanons. Il migre en Méditerranée, surtout en été. Ses populations sont suivies par les scientifiques.
Le cachalot est un autre grand cétacé présent. Il peut mesurer jusqu’à dix-huit mètres pour les mâles. Sa tête carrée est reconnaissable. Il plonge profondément, parfois à plus de mille mètres, pour chasser des calmars géants. Les femelles vivent avec leurs petits en groupes, tandis que les mâles sont plus solitaires. On l’observe surtout dans les zones profondes.
Ces espèces dépendent de la Méditerranée pour se nourrir et se reproduire. Les eaux de cette mer offrent des ressources variées, comme les poissons et les céphalopodes. Cependant, les activités humaines influencent leur habitat. La pêche réduit les stocks de proies. Les filets abandonnés piègent parfois les dauphins. Les bateaux provoquent du bruit sous l’eau, ce qui perturbe leurs communications.
La pollution est un autre problème. Les plastiques et les produits chimiques s’accumulent dans la mer. Les cétacés les ingèrent ou les respirent. Cela affecte leur santé et leur reproduction. Les scientifiques étudient ces impacts pour mieux protéger ces animaux.
Certaines zones de la Méditerranée sont des sanctuaires. Le sanctuaire Pelagos, entre la France, l’Italie et la Sardaigne, est un exemple. Il couvre 87 000 kilomètres carrés. Là, les cétacés sont surveillés et les activités humaines limitées. Des programmes de recherche recensent les populations. Les données aident à comprendre leurs déplacements et leurs besoins.
Les dauphins et cétacés de Méditerranée font partie d’un écosystème complexe. Leur présence indique la santé de la mer. Les efforts pour les protéger impliquent plusieurs pays. Les lois régulent la pêche et la pollution. Les associations sensibilisent le public. Ces actions visent à préserver ces mammifères marins pour les générations futures.